dimanche 31 août 2014

La défaite de Fournier




Le but de Ruffier contre son camp m’a donné le courage d'écrire quelques lignes sur le match de cet après-midi (Ah, sacrés Stéphanois !).

Alors que dire ?

La composition de départ a été surprenante comme souvent avec Fournier. Un seul changement au milieu de terrain par rapport à l'équipe de départ de jeudi en Roumanie... Sinon Fournier conserve le 4-3-3 alors que NOTRE CHER 4-4-2 losange est largement réalisable. N'jie et Ghezzal sont encore titulaires alors que leur match de jeudi fut médiocre. Bahlouli grand espoir du club et numéro 10 qui nous manque tant, auteur d'un match moyen à l'aller contre Astra, est LUI toujours laissé sur le banc...

L'OL a dominé la première mi-temps, les intentions étaient très bonnes mais le manque d'intelligence de jeu de nos deux ailiers nous a empêché de concrétiser nos occasions. Lacazette semble lui désabusé d'évoluer avec, à ses côtés deux joueurs aussi faibles, ce qui donne une première mi temps bien insuffisante de sa part. Notre défense a étonnamment bien tenu. Non non Koné n'est pas sur le banc mais il faut dire que l'OL n'a pas joué un adversaire aussi faible depuis bien longtemps.

En deuxième mi-temps les Gones semblaient absents. Metz s’est montré un peu plus dangereux. On pouvait se dire que Fournier allait rapidement faire des changements mais rien ne vint. Finalement sur un contre Lacazette trouve le fond des cages. (un des buts le plus dégueulasses qu'il m'ait été donné de voir). Mais Metz domine toujours et il n’y a pas de changement. Metz obtient alors un pénalty sur une faute idiote de Ferri (due à la fatigue ?) et égalise. Fournier effectue finalement son premier changement à la 83ème minute c’est-à-dire bien trop tard. Les Lyonnais n'y sont plus et sur un contre, encaissent un deuxième but. Finalement Fournier n’aura effectué que deux changements au cours du match.

On se demande alors quelle excuse va trouver Fournier en conférence de presse... et la grande gagnante est … ROULEMENT DE TAMBOURS … « LA FATIGUE » Bref, du foutage de gueule.

Hubert Fournier nous parle aussi d'une « Furia Messine ». Aurait-on vu le même match que lui ?

Ce qui est sûr c'est qu’il n'a aucune excuse ! Il ne peut pas se servir de l'excuse des blessés aujourd'hui, ce match était largement à notre portée. Seul ses choix tactiques nous font perdre la rencontre.

Après avoir été jeudi le premier entraîneur depuis 17 ans à ne pas qualifier l'OL en coupe d'Europe, Fournier n'a déjà plus aucun défenseur ou presque du côté des supporters lyonnais et cela seulement 2 mois après sa prise de fonction. Beaucoup n'hésitent pas, déjà, à demander sa démission. Aulas lui, attend le retour des blessés après la trêve et demande de la solidarité... la même qu'envers Danic Jeudi ?


Lucas Chahpazoff

Paris reçu cinq sur cinq



 Le Paris Saint Germain a écrasé lAS Saint-Étienne 5 à 0 au Parc des Princes dimanche en cloture de la quatrième journée du Championnat. Malgré un prestation poussive, les Parisiens envoient un message à lensemble des équipes de Ligue 1: Le Parc sera une forteresse imprenable.



 Le match avait tout dun test. Face à des Stéphanois séduisants depuis le début de saison et en forme après une qualification en Ligue Europa aux tirs au but dans la semaine, les Parisiens devaient se jauger à la suite dun mois daoût décevant.
 Première surprise dans ce match: la titularisation de Zlatan Ibrahimovic. Lattaquant Suédois naura manqué quun seul match après sa blessure aux côtes contre Bastia. Les Parisiens qui affichaient une composition classique avec Pastore titulaire (poussant Matuidi sur le banc), le retour de Thiago Motta après sa semaine de convalescence post-Brandao et la suite du turnover entre Van der Wiel et Aurier sur le côté droit de la défense parisienne. Christophe Galtier lui a tenté dinnover avec une défense à 3 (Florentin Pogba, Bayal-Sall et Théophile-Catherine) avec deux latéraux très offensifs (Tabanou et Monnet Paquet).
 Dentrée le pressing stéphanois se fait ressentir, les hommes de Laurent Blanc sont bousculés par les Verts et peinent à mettre en place leur jeu. Le premier quart-dheure est agressif qui pousse à penser que le test « européen »des Parisiens sera bien là. Oui mais… Stéphane Ruffier en a voulu autrement. Après une passe en retrait de Jérémy Clément, linternational français rate son contrôle et marque contre son camp (24e). Le PSG nen demandait pas tant, et mène 1-0.

 ZLATAN: UN BUT TOUTES LES QUARANTE MINUTES CETTE SAISON

 Ce premier but a le mérite de réveiller les Parisiens. Zlatan Ibrahimovic décroche pour toucher plus de ballons, le pressing des Stéphanois est moins incisif, Thiago Motta (inexistant jusque là) contrôle plus le jeu des Parisiens et cela se ressent tout de suite. Surtout que derrière cest solide! Sur un corner stéphanois, Marquinhos dégage de la cuise comme il le peut sur Mevlut Erding. Lancien parisien enchaîne une superbe reprise de volée pied gauche claquée magnifiquement par Salvatore Sirigu (34e).
 La confirmation du réveil parisien viendra à la 41e minute. Sur un beau décalage de Pastore (encore très bon dimanche), Maxwell centre en une touche pour Zlatan qui, entre Bayal-Sall et Pogba, smashe la balle de la tête sans sauter dans le petit filet de Ruffier (2-0).
 Les hommes de Laurent Blanc déroulent alors en seconde période. Cavani, en difficulté en première mi-temps, retrouve ses sensations avec une belle frappe de 25m détournée des points par Ruffier (48e). Lucas, lui, amène de la vitesse et de la percussion au jeu parisien mais ses fulgurances sont un peu trop prévisibles et bien anticipées par la défense stéphanoise.

 CAVANI ENFIN BUTEUR

Il faudra une nouvelle bourde de la bande de Christophe Galtier pour couper tout suspense à ce match. Kevin Monnet-Paquet, peu à laise dans ce rôle de latéral, veut jouer en retrait pour Ruffier mais sa passe, pas assez appuyée est récupérée (forcément) par Zlatan Ibrahimovic qui contourne le portier français et marque dans le but vide (3-0, 62e).  
 Les Stéphanois sont abattus, quasiment sur lengagement les Parisiens combinent bien à gauche, Zlatan trouve Maxwell qui dévie pour Cavani aux 25 mètres. Cette fois la frappe de lattaquant uruguayen fait mouche et trompe un Ruffier impuissant (4-0, 63e). Le système stéphanois qui semblait performant en première mi-temps craque complètement en seconde période. Sur une ouverture de Verratti, Zlatan fixe et bat Ruffier pour son cinquième tripléen Ligue 1 depuis son arrivée dans le club de la capitale. Avec cinq réalisations en seulement trois matches, le Suédois est déjà meilleur buteur de Ligue 1 avec la stat affolante dun but toutes les quarante minutes.
 La fin du match nest quune formalité, les Parisiens, entre deux « Olé » dun Parc bon ambiance, se relâchent et se font peur mais Salvatore Sirigu veille, dabord sur une occasion à coté de Renaud Cohade (81e) et surtout sur une belle frappe enroulée de Max-Alain Gradel (83e).

Les Parisiens simposent donc 5 à 0 face à des Verts qui auront espéré durant 25 minutes jusqu’à la boulette de Stéphane Ruffier. Le PSG, pas encore en forme optimale a déroulé et continue sa belle série au Parc des Princes (7 buts marqués, 0 encaissé cette saison). Avant la trêve internationale, le club de la capitale se rassure et prend la deuxième place au classement, à deux points du leader bordelais.

Romain Beddouk 

samedi 30 août 2014

Marseille s'élève


Après des débuts plus que timides en championnat, l'OM a largement battu 4-0 les Niçois, le grand ennemi de toujours  et qui plus est au Vélodrome. Je dois dire que la performance des marseillais fut complète et que même les lacunes défensives décriées lors des matches précédents ont été à peu près comblées.

Dès le début l'OM a pris les devants. 

Remotivés par leur victoire à Guingamp, ce sont des Marseillais décomplexés et avec la niac qui sont apparus sur le terrain hier soir. Prenant dès le début les devants du match, les Marseillais n'ont jamais laissé les Niçois mettre en place leur jeu et ceux-ci ont eu très peu d'occasion. Alors on peut effectivement parler du penalty qui aurait pu/du être sifflé pour Nice mais ça n'aurait pas changé la physionomie du match, à mon sens, vu que les Niçois n'auront jamais été au niveau. 

J'ai vu les stats à la fin du match : 8 tirs cadrés à 2 pour l'OM, ça veut tout dire. De 1, les Niçois ont été incapables de dépasser la ligne médiane, par le gros gros travail d'Imbula qui monte en puissance à chaque match. De 2, lorsque les Niçois ont dépasse cette ligne médiane, la défense a extrêmement bien joué son rôle et je voudrais parler en particulier de N'Koulou et de Morel. J'ai retrouvé le N'Koulou des grands instants et franchement, Morel a beaucoup progressé depuis le début de saison, et joue un rôle très important dans la défense marseillaise. 


Tous les joueurs étaient au niveau. 


Alors que les performances de Thauvin, Payet, étaient décriées depuis quelques semaines, les deux joueurs ont su réhausser leur niveau. Payet a marqué deux buts et a été servit pour son deuxième but par un caviar de Thauvin qui fut lui même buteur. Je l'ai déjà dit mais Imbula livre des prestations énormes depuis le début de la saison. Je ne comprends toujours pas qu'il ait été écarté des terrains la saison dernière. 
Il faut aussi dire que les Niçois et surtout la défense et le gardien ont permis à l'OM de prendre une large avance. La défense était une passoire et le goal pas assez expérimenté ce qui s'est traduit par de nombreuses hésitations, cafouillages etc. 

Parlons quand même des flops, il y en a eu et surtout un, André Ayew. Je ne lui reprocherai jamais de ne pas mouiller le maillot mais il est temps qu'il parte. Il ralentit le jeu et n'a pas été d'une grande utilité hier soir bien au contraire. Je ne sais pas s'il a la tête à l'Italie mais il a fait son temps ici, il est temps qu'il parte. 
Un de mes autres flops est Benjamin Mendy. Pas tant pour sa performance que pour son immaturité. Il offre un penalty idiot a Bastia lors de la première journée de ligue 1 et hier soir, il n'a pas brillé par sa maturité. C'est vrai qu'il est jeune, mais il va falloir se réveiller. Il ne fait pas toujours les bons choix et cela pourrait lui ou nous coûter cher dans le futur. Son apport offensif reste assez intéressant, et il lui arrive de bien, voire très bien, centrer. 

Bref, les Marseillais ont fait le boulot et l'ont très bien fait. Malgré les erreurs d'arbitrage, les Niçois n'étaient pas au niveau et rien n'aurait pu renverser la vapeur. Il semblerait que les tactiques de Bielsa se mettent efficacement en place (avis aux rabats-joie). Il suffit juste de continuer sur le même chemin jusqu'à la fin de la saison. 

Petit mot pour Barrada qui a marqué un but après 44 secondes de jeu, et qui a déjà montré pas mal de choses sur le terrain. Peut être titulaire au prochain match ? A voir ! En tout cas, tout cela semble fort prometteur. 

Allez l'OM. 

Sash´ 

mardi 26 août 2014

OL - Déplacement CAPITAL en Roumanie !



Cela n'y ressemble pas à première vue, mais ce match en Roumanie, dans la ville de Giurgiu, a des allures de tournant. Certains hommes y jouent très gros comme son entraîneur ou la cellule performance mise en place cet été.

L'Olympique lyonnais joue ainsi, après une défaite 2-1 à domicile face à l'Astra, une qualification en phase de groupe d'Europa League ... la 18ème campagne européenne consécutive (mode Aulas activé). En cas d'échec, il ne fait aucun doute qu'il y aura une cassure aussi bien à l'intérieur du club qu'avec les supporters.

Car la coupe d'Europe est une institution à Lyon depuis de nombreuses années. C'est tout ce qu'il reste à l'OL des grandes heures des années 2000 : le titre de « sauveur du coefficient UEFA français » et d'équipe respectant l'Europe, contrairement à certains clubs. Et pour toute une génération de supporter qui n'a jamais connue autre chose que la coupe d'Europe, une élimination dés le mois d'Août serait vécu comme un mini « traumatisme ».

Au sein même du club, un échec en Roumanie pourrait remettre beaucoup de choses en question, à commencer par l'entraineur. Si Fournier a parfois semblé relativiser une élimination en Europa League, le président Jean-Michel Aulas a remis les pendules à l'heure dimanche au micro de Canal+. Hier, l'OL a même proposé à ses abonnés un déplacement en Avion en Roumanie pour une somme très avantageuse ( 50 euros/ 25 euros pour les membres des KOP). Preuve que le président compte vraiment sur une qualification.

Une élimination pourrait aussi être fatale dés jeudi à la "cellule performance" mise en place cet été pour éviter les nombreuses blessures des saisons précédentes. Alexandre Marles, son directeur, avait demandé 3 mois avant de le juger. Il risque cependant de ne pas les avoir après ce qu'il s'est passé la semaine dernière. En effet, lors du match aller l'OL a semblé s'effondrer physiquement en deuxième mi-temps. Un sentiment confirmé par Fournier et son capitaine Maxime Gonalons après la nouvelle défaite face à Lens.

«Il y a un souci physique, on n'est pas très bien, vous devez le voir, on le ressent aussi. Il faut se poser les bonnes questions. La préparation n'a pas dû être en adéquation avec le haut niveau".  

Une réunion de crise a même été organisée avec trois joueurs, Gonalons, Malbranque et Jallet pour faire le point sur la situation.

Bon après ce résumé digne de FootMercato je vais vous donner des raisons d'y croire ( ou pas) :

-L'OL n'a plus perdu en Roumanie depuis 20 ans et une défaite 3-0 à Saint-Etienne le 6 Avril 1994

-Parce que selon mes informations, il reste quelques mallettes au président Aulas après le match à Zagreb d'il y a deux ans.

-Parce que j'y serai et que l'on a jamais perdu lors d'un déplacement Européen le 28 Août en Roumanie quand j'y étais.

-Parce que l'OL c'est l'OL et qu'on se donnera à fond avec des joueurs dotés déjà une belle expérience Européenne.

-Parce que l'OL est meilleur quand il doit attaquer pour rattraper son retard que lorsqu'il doit défendre un score ( Remember Nicosie, Plzen, Bordeaux...

-Parce que Lacazette aura appris sa convocation en EDF 5 heures avant et qu'il sera surmotivé !

Les DEUX raisons de ne plus y croire :

-Avec l'absence de 3 de nos 4 défenseurs centraux et une nouvelle titularisation de Bakary Koné, on a plus de chance de se qualifier en commençant le match à 10 qu'avec le Burkinabé en charnière centrale.

-La composition probable... Frick-Bisevac-Rose-Umtiti-Bedimo-Fofana-Grenier-Gourcuff-Benzia-Fékir-Yattara... de l'infirmerie.

Pour finir, un petit pronostic président ?


dimanche 24 août 2014

La breizh réchauffe l'OM



L'Olympique de Marseille signe sa première victoire sur le score de un à zéro face à une équipe guingampaise qui n'a pas su rivaliser face à son adversaire d'un soir. Cela faisait près de onze mois que les marseillais n'avaient pas gagné un match à l'extérieur sans prendre de but.



On l’attendait ce match. Tout autre résultat qu’une victoire nous aurait fait passer une nouvelle semaine à lire les mots « crises » et « OM » accolés. Le supporter olympien est impatient, c’est bien connu. Pourtant, c'était ce même supporter qui, après avoir lu tout ce qui est écrit au sujet de notre nouvel entraineur, expliqué qu’on allait se régaler, mais qu’il faudra être patient. Au soir d’OM-Montpellier, ce discours-là ne tenait plus pour beaucoup d'entre nous, et les « seuls les résultats comptent » revenait à la surface.

Une première mi-temps maitrisée


L’OM a pris le match par le bon bout et s'est crée des situations très chaudes. Thauvin, en-deçà de ce qu'on peut attendre de lui, loupa un 1v1 dès la 6e minute et Payet, quelques minutes plus tard, frôla la lucarne sur une belle frappe enroulée des 20 mètres. L'OM a la maitrise du ballon en cette première mi-temps, avec une possession de ballon proche de 70%.
Pourtant, si l’OM maitrise son sujet et parvient facilement à faire circuler le ballon dans les 30 mètres adverses, les olympiens n'arrivent pas à trouver le décalage. Le problème n'est pas les courses sans ballon des joueurs, ni la faciliter de bouger le bloc guingampais par des renversements de jeu en quelques passes. Non. Si l’OM est resté relativement inoffensif dans un certain nombre de situations, c'est par manque de prise de risque, de tenter, provoquer. Or, le jeu de Bielsa est justement basé sur la verticalité et la prise de risque. Le risque entraine forcément des erreurs, mais c’est justement ce qui fait la beauté du football, non ?

Le point positif de cette première mi-temps est sans conteste la récupération du ballon, le pressing en bloc très bien exécuté. Cette meilleure coordination, par rapport aux précédents matchs, à restreint la fenêtre de tirs de nos adversaires à la perte du ballon. Le bloc olympien est mieux en place tactiquement pour passer du schéma offensif à défensif, ce qui amène un équilibre général de l’équipe.
L'équilibre reste néanmoins relativement fragile. Imbula étant la pierre angulaire du schéma tactique développé par Bielsa, lorsqu'il perd le ballon l'OM est dans une situation critique le temps de repasser en organisation défensive. Quand on sait qu'il adore tenter de transpercer les milieux de terrain adverses par ses montées de ballon, et le déchet que cela entraine forcément, l'OM s'expose à des situations délicates.

Lors de cette première mi-temps, on assiste à des déchets dans le jeu guingampais. Certains diront que l'adversaire était mauvais, ce qui fait relativiser la performance de l'OM. Ces "certains" prennent le problème sous le mauvais angle puisque, on l'a vu en seconde mi-temps, Guingamp sait jouer au football. Il leur a été tout simplement impossible de tenir le rythme quand l'OM a joué comme ils l'ont fait en première mi-temps. Cela n'est ni insulter l'EAG ni s'enflammer.  Malgré cette domination, le score est de 0 à 0 à la mi-temps.

La mi-temps, la libération et la peur

La peur de subir une seconde mi-temps cauchemardesque a effleuré l’esprit de tous les supporters. On connait l’histoire de la première mi-temps dominée sans équivoque avant de sombrer en seconde, pleurant les opportunités gâchées auparavant. Ce n’est pourtant pas ce scénario auquel nous assistons. Dès la reprise de la seconde mi-temps, Michy, fraichement rentré en jeu à la place de Thauvin, remet sur Payet qui dribble son adversaire direct avant de centrer pour Gignac, lequel fusille le gardien. Tout cela après 15 secondes de jeu. Et les Olympiens ont très bien fait de ne pas attendre plus longtemps.
En effet, comme tous les matchs, officiels ou de préparation, l’OM a subi le jeu à partir de la 55-60e minute de jeu. Comme s’il était impossible pour notre onze de tenir la distance sur un match. Il parait impossible que cette baisse soit uniquement d’ordre physique. Si cela est le cas, commençons dès à présent à craindre pour les matchs à partir de novembre. Cette baisse de régime peut s’expliquer par une équipe qui n’est pas encore à 100%, certes, mais aussi par la difficulté de tenir l’équilibre de l’équipe sur 90 minutes. Cet équilibre de l’équipe qui tient dans un pressing collectif dévastateur pour l’adversaire quand il est mené parfaitement. Mais ce pressing nécessite la participation de tous les joueurs. Le déséquilibre du bloc peut être le fait d'un seul joueur ne faisant pas le pressing dans le bon timing. C’est là la vraie force, mais également la faiblesse, de notre collectif. Les joueurs sont dépendants les uns des autres. L'autre difficulté pour les joueurs marseillais est de changer de dispositif tactique très fréquemment au cours d'une partie. Le passage de trois à deux défenseurs centraux, et inversement, est devenu courant suivant le nombre d'attaquants en face. Ces changements tactiques demandent une maitrise parfaite de tous les schémas de jeu proposés par Bielsa. Il n'est pas étonnant de penser que le passage d'un système à un autre amène quelques réglages, des réajustements qui peuvent profiter à l'adversaire.
 Cependant, cette dernière demi-heure a permis de voir que l’équipe a géré de manière plus efficace ses temps faibles, contenant l’adversaire sans trop de frayeur. Seule une reprise de 25 mètres sur le haut de la transversale fait trembler l’ensemble des Olympiens et Bielsa. Mandanda réussi même à nous faire plus trembler que les attaquants guingampais.
À noter l’entrée de Barrada dans cette fin de match. Dommage de l’avoir vu faire ses débuts quand l’OM dominait beaucoup moins le match, mais il a montré de très belles choses. Ce n’est ni un nom ronflant ni un parcours à couper le souffle, mais c'est un joueur qui peut apporter au collectif.


Cette première victoire de la saison a permis de voir un OM combattif, qui a parfaitement maitrisé son adverse pendant une grande partie du match. Certains points sont encore à revoir, et l'arrivée de défenseurs ne pourrait pas faire de mal. La patience est de mise avec un Marcelo Bielsa qui veut construire un collectif. Pour le moment, profitons de cette semaine "calme" qui s'annonce.